bonjour tout le monde j ai pour vous la présentation de la langue espagnol
L’espagnol ou castillan est une langue romane, parlée en Espagne et dans de nombreux pays d'Amérique, ainsi que d'autres territoires dans le monde associés à un moment de leur histoire à l'ancienne métropole.
La langue espagnole, issue du latin vulgaire parlé autour de la région cantabrique, au nord de la péninsule Ibérique, s'est diffusée en suivant l’extension du Royaume de Castille puis fut menée en Afrique, en Amérique et en Asie Pacifique avec l'expansion de l'empire espagnol entre le XVe et le XIXe siècle, circonstances historiques qui en font la langue romane la plus parlée dans le monde actuellement.
Aujourd'hui, environ 406 millions de personnes ont l'espagnol comme langue maternelle,4,5,6 466 millions si l'on compte les pratiquants secondaires.7 500 millions avec pratiquants comme langue étrangère.89 Ce qui la hisse au deuxième rang mondial en termes de locuteurs natifs juste derrière le chinois mandarin10,11,12. L'espagnol est la deuxième langue parlée aux États-Unis13.
L'espagnol est de façon générale resté nettement archaïsant et demeure ainsi relativement proche du latin classique et de l'italien moderne, avec lequel il maintient un certain degré d'intercompréhension. Appartenant à la sous-branche ibéro-romane comme le portugais, l’espagnol permet également une certaine intercompréhension écrite, et dans une moindre mesure orale, avec celui-ci14. L’espagnol est morphologiquement proche du français, du fait de leur origine latine commune, mais l'intercompréhension reste toutefois très limitée, bien que facilitée à l'écrit par le caractère archaïsant de l'orthographe française.
D'autre part, l'espagnol étant originaire de la région de Cantabrie, dans le nord de l'Espagne, il a reçu une forte influence du substrat formé par l'ancêtre du basque, en particulier au niveau morphologique, ainsi que, dans une moindre mesure, lexical.
L'espagnol partage avec les autres langues romanes la plupart des évolution phonologiques et grammaticales caractéristiques du latin vulgaire, telles que l'abandon de la quantité vocalique, la perte des déclinaisons et la disparition des verbes déponents.
Les principales évolutions qui caractérisent l’espagnol sont :
diphtongaison spontanée des E (>ie) et O (>ue) brefs toniques (TEMPU(M)>tiempo ; PORTA(M)>puerta etc.)
palatalisation des groupes -LL- et -NN- latins en [ʎ] et [ɲ] (ANNU(M)>año etc.)
bêtacisme, c'est-à-dire disparition de l'opposition entre les phonèmes /v/ et /b/ (sauf dans certains contextes d'hypercorrection)15.
sonorisation des consonnes occlusives sourdes intervocaliques (VITA>vida ; LACU(M)>lago etc.), trait commun aux langues romanes occidentales.
aspiration puis disparition du F- initial latin, conservé sous la forme d'un « h » muet dans la graphie usuelle (FILIUM>hijo ; FACERE>hacer, FABULARE>hablar ; FOLIA>hoja). Ce trait, que l'on retrouve également en gascon, est sans doute une conséquence de l'influence du substrat bascoïde (le système phonologique basque ne connaît pas de F- à l'initiale). Dans certaines régions le H- initial est encore prononcé aspiré.
adoption d'un système vocalique simplifié à 5 voyelles (a, e, i, o, u) lui aussi peut-être influencé par le basque.
dévoisement puis évolution singulière des fricatives de l'espagnol médiéval dans le sens d'une simplification, débouchant sur la mise en place de deux phonèmes particulier : la fricative vélaire sourde [x] et, dans différents dialectes péninsulaires, incluant notamment les parlers prestigieux de Tolède, Madrid etc., l'interdentale [θ] (proche du th anglais).
adoption d'une accentuation tonique basée sur l'intensité et non (comme en italien par exemple) sur la quantité.
En comparaison aux autres langues romanes, l'espagnol possède une typologie syntaxique particulièrement libre et avec des restrictions bien moindres concernant l'ordre des mots dans les phrases (typiquement : sujet-verbe-complément).
Un des traits syntaxiques caractéristiques de l'espagnol est l'ajout d'une préposition « a » devant les compléments d'objet renvoyant à une personne ou un être animé. Il peut être considéré comme une conséquence de la liberté syntaxique précédemment évoquée, le fait de pouvoir intervertir facilement les groupes syntaxiques dans une phrase entraînant possiblement une confusion entre sujet et objet, évitée grâce à l’emploi de la préposition16. Ce trait concourt à une confusion que l'on rencontre dans l'usage des pronoms compléments directs et indirects (phénomènes qualifiés de Leísmo, laísmo et loísmo, le premier étant considéré comme correct dans certains cas d'un point de vue académique).
L'espagnol fait fréquemment usage d'un pronom complément indirect redondant en cas de présence du groupe nominal référent : le digo a Carmen : « je dis à Carmen » (littéralement : « je lui dis à Carmen »).
Comme en latin et dans la plupart des autres langues romanes, et à la différence du français17, l'usage des pronoms sujets est facultatif. Il n'est utilisé que pour lever une confusion dans certains cas de conjugaisons18 ou pour insister sur le sujet19.
L’espagnol ou castillan est une langue romane, parlée en Espagne et dans de nombreux pays d'Amérique, ainsi que d'autres territoires dans le monde associés à un moment de leur histoire à l'ancienne métropole.
La langue espagnole, issue du latin vulgaire parlé autour de la région cantabrique, au nord de la péninsule Ibérique, s'est diffusée en suivant l’extension du Royaume de Castille puis fut menée en Afrique, en Amérique et en Asie Pacifique avec l'expansion de l'empire espagnol entre le XVe et le XIXe siècle, circonstances historiques qui en font la langue romane la plus parlée dans le monde actuellement.
Aujourd'hui, environ 406 millions de personnes ont l'espagnol comme langue maternelle,4,5,6 466 millions si l'on compte les pratiquants secondaires.7 500 millions avec pratiquants comme langue étrangère.89 Ce qui la hisse au deuxième rang mondial en termes de locuteurs natifs juste derrière le chinois mandarin10,11,12. L'espagnol est la deuxième langue parlée aux États-Unis13.
L'espagnol est de façon générale resté nettement archaïsant et demeure ainsi relativement proche du latin classique et de l'italien moderne, avec lequel il maintient un certain degré d'intercompréhension. Appartenant à la sous-branche ibéro-romane comme le portugais, l’espagnol permet également une certaine intercompréhension écrite, et dans une moindre mesure orale, avec celui-ci14. L’espagnol est morphologiquement proche du français, du fait de leur origine latine commune, mais l'intercompréhension reste toutefois très limitée, bien que facilitée à l'écrit par le caractère archaïsant de l'orthographe française.
D'autre part, l'espagnol étant originaire de la région de Cantabrie, dans le nord de l'Espagne, il a reçu une forte influence du substrat formé par l'ancêtre du basque, en particulier au niveau morphologique, ainsi que, dans une moindre mesure, lexical.
L'espagnol partage avec les autres langues romanes la plupart des évolution phonologiques et grammaticales caractéristiques du latin vulgaire, telles que l'abandon de la quantité vocalique, la perte des déclinaisons et la disparition des verbes déponents.
Les principales évolutions qui caractérisent l’espagnol sont :
diphtongaison spontanée des E (>ie) et O (>ue) brefs toniques (TEMPU(M)>tiempo ; PORTA(M)>puerta etc.)
palatalisation des groupes -LL- et -NN- latins en [ʎ] et [ɲ] (ANNU(M)>año etc.)
bêtacisme, c'est-à-dire disparition de l'opposition entre les phonèmes /v/ et /b/ (sauf dans certains contextes d'hypercorrection)15.
sonorisation des consonnes occlusives sourdes intervocaliques (VITA>vida ; LACU(M)>lago etc.), trait commun aux langues romanes occidentales.
aspiration puis disparition du F- initial latin, conservé sous la forme d'un « h » muet dans la graphie usuelle (FILIUM>hijo ; FACERE>hacer, FABULARE>hablar ; FOLIA>hoja). Ce trait, que l'on retrouve également en gascon, est sans doute une conséquence de l'influence du substrat bascoïde (le système phonologique basque ne connaît pas de F- à l'initiale). Dans certaines régions le H- initial est encore prononcé aspiré.
adoption d'un système vocalique simplifié à 5 voyelles (a, e, i, o, u) lui aussi peut-être influencé par le basque.
dévoisement puis évolution singulière des fricatives de l'espagnol médiéval dans le sens d'une simplification, débouchant sur la mise en place de deux phonèmes particulier : la fricative vélaire sourde [x] et, dans différents dialectes péninsulaires, incluant notamment les parlers prestigieux de Tolède, Madrid etc., l'interdentale [θ] (proche du th anglais).
adoption d'une accentuation tonique basée sur l'intensité et non (comme en italien par exemple) sur la quantité.
En comparaison aux autres langues romanes, l'espagnol possède une typologie syntaxique particulièrement libre et avec des restrictions bien moindres concernant l'ordre des mots dans les phrases (typiquement : sujet-verbe-complément).
Un des traits syntaxiques caractéristiques de l'espagnol est l'ajout d'une préposition « a » devant les compléments d'objet renvoyant à une personne ou un être animé. Il peut être considéré comme une conséquence de la liberté syntaxique précédemment évoquée, le fait de pouvoir intervertir facilement les groupes syntaxiques dans une phrase entraînant possiblement une confusion entre sujet et objet, évitée grâce à l’emploi de la préposition16. Ce trait concourt à une confusion que l'on rencontre dans l'usage des pronoms compléments directs et indirects (phénomènes qualifiés de Leísmo, laísmo et loísmo, le premier étant considéré comme correct dans certains cas d'un point de vue académique).
L'espagnol fait fréquemment usage d'un pronom complément indirect redondant en cas de présence du groupe nominal référent : le digo a Carmen : « je dis à Carmen » (littéralement : « je lui dis à Carmen »).
Comme en latin et dans la plupart des autres langues romanes, et à la différence du français17, l'usage des pronoms sujets est facultatif. Il n'est utilisé que pour lever une confusion dans certains cas de conjugaisons18 ou pour insister sur le sujet19.