bojour tout le monde j ai pour vous la présentation de la langue italienne
L'italien est une langue appartenant au groupe des langues romanes de la famille indo-européenne. Il existe un très grand nombre de dialectes italo-romans.
Dante a donné à l'italien le surnom de langue de sì en le comparant à la langue d'oc (occitan) et à la langue d'oïl (français), selon la manière de dire « oui » dans ces trois langues.
Comme beaucoup de langues nationales, l'italien moderne est un dialecte qui a « réussi » en s'imposant comme langue propre à une région beaucoup plus vaste que sa région dialectale originelle. En l'occurrence, c'est le dialecte toscan, de Florence, Pise et Sienne, qui s'est imposé, quoique dans sa forme illustre (koinè littéraire à base florentine enrichie par des apports siciliens, latins et d'autres régions italiennes) non pas pour des raisons politiques comme c'est souvent le cas, mais en raison du prestige culturel qu'il véhiculait. Le toscan est en effet la langue dans laquelle ont écrit Dante Alighieri, Pétrarque et Boccace, considérés comme les trois plus grands écrivains italiens de la fin du Moyen Âge. C'est aussi la langue de la ville de Florence, réputée pour sa beauté architecturale et son histoire prospère. C'est donc sans surprise que l'italien fut pendant longtemps la langue internationale de la culture et des arts, et que le vocabulaire de toutes les langues européennes conserve jusqu'à nos jours un grand nombre de termes italiens (notamment en musique, lesquels sont même repris dans d'autres langue comme le japonais).
Les normes générales de grammaire italienne ne furent pourtant fixées que dans la Renaissance, avec la réforme linguistique de Pietro Bembo, érudit vénitien collaborateur d'Alde Manuce, qui en exposa les idées fondamentales dans Gli Asolani.
Avant le développement de la République romaine, c'est l'étrusque qui était parlé en Toscane et dans le nord du Latium. Si la langue étrusque n'a pas survécu à l'immense influence qu'eut par la suite le latin, elle a peut-être influencé le toscan (en tant que substrat). Cependant, trop de faits (date de dernière attestation de l'utilisation de l'étrusque contre celle d'une langue romane en Toscane, par exemple) rendent difficile la confirmation de cette hypothèse. En revanche, l'étrusque a influencé le latin en tant qu'adstrat : l'alphabet étrusque a servi de base à l'alphabet latin et de nombreux mots usuels sont d'origine étrusque (comme le mot « lettre »).
Pendant la conquête romaine, la vie de l'Italie — comme celle de la plus grande partie de l'Europe occidentale et centrale — s'exprimait alors en latin. Étant donné la durée de la domination romaine, le latin a constitué la souche de nombreuses langues européennes, les langues romanes et influencé fortement les autres. Après la chute de l'Empire romain d'Occident en 476, la Toscane vit arriver les Ostrogoths et les Lombards (Ve et VIe siècles), des populations germaniques originaires de l'est et du nord de l'Europe. Ils n'influencèrent que très peu la langue (superstrats). Les premières traces d’écriture en langue italienne remontent à la fin du dixième siècle, mais ce ne fut que quatre siècles plus tard que la langue fut formalisée.
En France, l'italien est la quatrième langue étrangère apprise dans l'enseignement secondaire, après l'anglais, l'allemand et l'espagnol. De nombreuses universités comprennent un département d'italien.
La formation des professeurs est assurée par l'agrégation d'italien, fondée en 1900, et le CAPES d'italien.
L'italien utilise 21 lettres de l'alphabet latin. Les lettres j, k, w, x et y ne sont utilisées que dans les mots d’emprunt. On trouve toutefois le j (i lunga) ainsi que l’y (ipsilon ou i greca) et le w (doppia vu) dans certains toponymes et noms ou prénoms.
Les voyelles peuvent porter des accents aigus ou graves (le plus souvent) marquant des syllabes phonétiquement accentuées. Les mots ne portent normalement d’accents graphiques que sur la dernière syllabe, ou dans de rares cas sur d'autres syllabes afin d'éviter une homonymie (par exemple "la", article singulier féminin, et "là", adverbe de lieu). Il n'est jamais obligatoire de marquer l'accent graphique sur une syllabe qui n'est pas la dernière du mot. Les très nombreux prêts du français sont souvent écrits sans les accents ; il s'agit cependant d'une faute d'orthographe condamnée par les puristes de la langue italienne.
Il y a plusieurs conventions pour écrire les accents graphiques.
La convention avancée par le poète Giosuè Carducci prévoit qu'on écrive l'accent aigu pour les voyelles dont la prononciation est toujours fermée (í, ú), l'accent grave pour le à dont la prononciation est toujours ouverte, et l'accent correspondant au degré d'ouverture de la prononciation pour le e et le o, c'est-à-dire è et é, ò et ó.
D'après la convention adoptée de facto par les publications en italien, on marque un accent grave partout sauf sur les é et ó correspondant à une prononciation fermée. Du moment qu'il n'y a aucun mot autochtone se terminant par le son ó, donc aucun mot où il serait obligatoire de marquer l'accent graphique, le ó ne sert finalement qu'à marquer quelques rares homographes, tels bótte, « tonneau », vs bòtte, « coups » ou articolatóri, pluriel d’articolatóre (« articulateur ») vs articolatòri, pluriel d'articolatòrio (« articulatoire »).
Il importe de souligner que la convention la plus simple n'est orthographiquement correcte que si elle est appliquée d'une façon rigoureuse, c'est-à-dire si l'on n'écrit d'accents aigus que sur les mots étrangers empruntés.
Marquer un accent aigu sur le a est toujours une faute d'orthographe, sauf dans un mot emprunté.
Comme le croate, l'espagnol, le tchèque, l'occitan et le roumain, l'italien présente une transparence presque sans faille dans la transcription grapho-phonémique. Selon Claude Piron, « En Suisse, les élèves de langue italienne écrivent correctement à la fin de la première année primaire, alors que les jeunes francophones n'écrivent pas encore correctement à l'âge de 12-13 ans. Pourquoi ? Parce que l'orthographe de l'italien est simple, cohérente, alors que celle du français contient un nombre impressionnant de formes arbitraires qu'il faut mémoriser avec le mot, sans qu'on puisse se fier à la manière dont il se prononce »6.
L'italien est une langue appartenant au groupe des langues romanes de la famille indo-européenne. Il existe un très grand nombre de dialectes italo-romans.
Dante a donné à l'italien le surnom de langue de sì en le comparant à la langue d'oc (occitan) et à la langue d'oïl (français), selon la manière de dire « oui » dans ces trois langues.
Comme beaucoup de langues nationales, l'italien moderne est un dialecte qui a « réussi » en s'imposant comme langue propre à une région beaucoup plus vaste que sa région dialectale originelle. En l'occurrence, c'est le dialecte toscan, de Florence, Pise et Sienne, qui s'est imposé, quoique dans sa forme illustre (koinè littéraire à base florentine enrichie par des apports siciliens, latins et d'autres régions italiennes) non pas pour des raisons politiques comme c'est souvent le cas, mais en raison du prestige culturel qu'il véhiculait. Le toscan est en effet la langue dans laquelle ont écrit Dante Alighieri, Pétrarque et Boccace, considérés comme les trois plus grands écrivains italiens de la fin du Moyen Âge. C'est aussi la langue de la ville de Florence, réputée pour sa beauté architecturale et son histoire prospère. C'est donc sans surprise que l'italien fut pendant longtemps la langue internationale de la culture et des arts, et que le vocabulaire de toutes les langues européennes conserve jusqu'à nos jours un grand nombre de termes italiens (notamment en musique, lesquels sont même repris dans d'autres langue comme le japonais).
Les normes générales de grammaire italienne ne furent pourtant fixées que dans la Renaissance, avec la réforme linguistique de Pietro Bembo, érudit vénitien collaborateur d'Alde Manuce, qui en exposa les idées fondamentales dans Gli Asolani.
Avant le développement de la République romaine, c'est l'étrusque qui était parlé en Toscane et dans le nord du Latium. Si la langue étrusque n'a pas survécu à l'immense influence qu'eut par la suite le latin, elle a peut-être influencé le toscan (en tant que substrat). Cependant, trop de faits (date de dernière attestation de l'utilisation de l'étrusque contre celle d'une langue romane en Toscane, par exemple) rendent difficile la confirmation de cette hypothèse. En revanche, l'étrusque a influencé le latin en tant qu'adstrat : l'alphabet étrusque a servi de base à l'alphabet latin et de nombreux mots usuels sont d'origine étrusque (comme le mot « lettre »).
Pendant la conquête romaine, la vie de l'Italie — comme celle de la plus grande partie de l'Europe occidentale et centrale — s'exprimait alors en latin. Étant donné la durée de la domination romaine, le latin a constitué la souche de nombreuses langues européennes, les langues romanes et influencé fortement les autres. Après la chute de l'Empire romain d'Occident en 476, la Toscane vit arriver les Ostrogoths et les Lombards (Ve et VIe siècles), des populations germaniques originaires de l'est et du nord de l'Europe. Ils n'influencèrent que très peu la langue (superstrats). Les premières traces d’écriture en langue italienne remontent à la fin du dixième siècle, mais ce ne fut que quatre siècles plus tard que la langue fut formalisée.
En France, l'italien est la quatrième langue étrangère apprise dans l'enseignement secondaire, après l'anglais, l'allemand et l'espagnol. De nombreuses universités comprennent un département d'italien.
La formation des professeurs est assurée par l'agrégation d'italien, fondée en 1900, et le CAPES d'italien.
L'italien utilise 21 lettres de l'alphabet latin. Les lettres j, k, w, x et y ne sont utilisées que dans les mots d’emprunt. On trouve toutefois le j (i lunga) ainsi que l’y (ipsilon ou i greca) et le w (doppia vu) dans certains toponymes et noms ou prénoms.
Les voyelles peuvent porter des accents aigus ou graves (le plus souvent) marquant des syllabes phonétiquement accentuées. Les mots ne portent normalement d’accents graphiques que sur la dernière syllabe, ou dans de rares cas sur d'autres syllabes afin d'éviter une homonymie (par exemple "la", article singulier féminin, et "là", adverbe de lieu). Il n'est jamais obligatoire de marquer l'accent graphique sur une syllabe qui n'est pas la dernière du mot. Les très nombreux prêts du français sont souvent écrits sans les accents ; il s'agit cependant d'une faute d'orthographe condamnée par les puristes de la langue italienne.
Il y a plusieurs conventions pour écrire les accents graphiques.
La convention avancée par le poète Giosuè Carducci prévoit qu'on écrive l'accent aigu pour les voyelles dont la prononciation est toujours fermée (í, ú), l'accent grave pour le à dont la prononciation est toujours ouverte, et l'accent correspondant au degré d'ouverture de la prononciation pour le e et le o, c'est-à-dire è et é, ò et ó.
D'après la convention adoptée de facto par les publications en italien, on marque un accent grave partout sauf sur les é et ó correspondant à une prononciation fermée. Du moment qu'il n'y a aucun mot autochtone se terminant par le son ó, donc aucun mot où il serait obligatoire de marquer l'accent graphique, le ó ne sert finalement qu'à marquer quelques rares homographes, tels bótte, « tonneau », vs bòtte, « coups » ou articolatóri, pluriel d’articolatóre (« articulateur ») vs articolatòri, pluriel d'articolatòrio (« articulatoire »).
Il importe de souligner que la convention la plus simple n'est orthographiquement correcte que si elle est appliquée d'une façon rigoureuse, c'est-à-dire si l'on n'écrit d'accents aigus que sur les mots étrangers empruntés.
Marquer un accent aigu sur le a est toujours une faute d'orthographe, sauf dans un mot emprunté.
Comme le croate, l'espagnol, le tchèque, l'occitan et le roumain, l'italien présente une transparence presque sans faille dans la transcription grapho-phonémique. Selon Claude Piron, « En Suisse, les élèves de langue italienne écrivent correctement à la fin de la première année primaire, alors que les jeunes francophones n'écrivent pas encore correctement à l'âge de 12-13 ans. Pourquoi ? Parce que l'orthographe de l'italien est simple, cohérente, alors que celle du français contient un nombre impressionnant de formes arbitraires qu'il faut mémoriser avec le mot, sans qu'on puisse se fier à la manière dont il se prononce »6.